À l’origine, se trouve un dessin au crayon, essentiel pour composer l'œuvre et faire jaillir la forme. D’une ombre grise naît le volume d’un sein, le creux d’un dos, la courbe d’une hanche. Une histoire s’ébauche. Puis Franck met les points sur le i à coups de mots puissants et délicats, de mots d’aquarelliste couleur de terres de Sienne et de bleu outremer qu’il étale par touches pour sublimer un pli, une rondeur infiniment jolie. Il guide le regard vers ce qu’il veut donner à voir. Le reste s’évapore dans une brume à peine teintée. L’esquisse devient alors récit d’un corps de femme. Sous le pinceau de Franck, la nudité ne s’exhibe pas. Elle chuchote que rien n’est aussi beau qu’un corps marqué du temps qui a passé